Les équipements de notre RM 1050

C’est quand même incroyable comment tout tombe en panne ou ne résiste pas sur un bateau !
Le sel et les UV font un sacré boulot de destruction…
Quelques infos sur les équipements installés sur Salouti.
Restons en tout minimaliste, sans nous priver du confort !

 

 

Electronique

nmea_1Minimaliste… mais complet

 

 

 

 

L’équipement se compose :

  • Un pilote automatique Raymarine ST 6002, il a pour l’instant (2016) plus de 22 000 Milles dans le vérin et RAS… donc satisfait ! on peut aussi noter que sa conso électrique est plus que raisonnable. Il est installé dans la soute bien au sec avec le vérin fixé sur la cloison transversale arrière donc silencieux même dans la cabine arrière…
  • Un pilote de secours Raymarine pour barre franche (récup ancien bateau) , le premier marche donc ….
  • Un tri-data Raymarine (sondeur, speedo, loch), marche bien depuis 10 ans… sauf température d’eau de mer, c’est parait’il un problème connu…le nautisme est plein de problèmes connus qui ne trouvent pas de solution… sauf changement complet de l’appareil… pour retrouver souvent le problème (ou un autre) on peut par exemple citer : l’horamètre VDO du tableau moteur, ou le système électronique EVC des moteurs Volvo
  • Un anémomètre toujours Raymarine, idem RAS
  • Un répétiteur à la table à cartes; qui permet d’afficher l’info désirée (sonde, vent, vitesse…)
  • Ces appareils communiquent par le bus « propriétaire » Seatalk
  • Un GPS portable Garmin FX32, alimenté en 12V pas d’antenne extérieure mais ne décroche jamais. Il était livré avec un câble pour l’alimenter en 12V mais ce câble ne comportait pas les 2 fils pour la sortie NMEA 😉 il faut donc acheter en plus le câble qui va bien… j’ai réussit à trouver cela sur internet.
    Ce GPS est connecté à :

    • Un ordi portable directement sur un port série
    • Une VHF fixe ASN
    • Un récepteur AIS Ciel et Marine.
  • L’ordi utilise le logiciel libre OpenCPN, que je trouve parfait. On utilise aussi beaucoup Zygrib pour les fichiers météo. Il s’agit d’un portable complètement basique, cela fait maintenant 8 ans qu’il marche mais il commence à montrer de (gros) signes de fatigue. Son changement est donc au programme. De toute façon j’embarque toujours un second ordi en secours. Il est donc indispensable d’avoir un système qui permet une installation des logiciels et cartes de manière SIMPLE. (svp pas de dongle, de clé, de mot de passe et autre compte utilisateur sur internet…. nous sommes en MER !!)
  • L’AIS est d’un super confort : il peut fonctionner en autonome (alerte par des LED), si le PC est éteint (éco d’énergie). Il se connecte aussi à l’ordi avec un adaptateur série/usb et permet donc de voir les navires leur CPA et TCPA, vraiment pratique ! OpenCPN gère cela vraiment bien (certainement mieux que certains logiciels commerciaux que j’ai pu voir à l’oeuvre ).
    Un petit mot sur Ciel et Marine une petite entreprise Française avec un SAV exemplaire, espérons que les ogres ne mangent pas le petit Poucet …
  • Un Navtex Furuno. Appareil de qualité mais j’ai un problème de corrosion sur la prise d’antenne. Un peu obsolète depuis l’usage d’internet.
  • Un smartphone Motorola (le – cher en « étanche ») sous android : semble maintenant absolument indispensable.
    • Application Navionics (Europe) pour quelques € une application de nav de secours.
    • Applications et site météo (lamma, grb …)
    • Application alarme de mouillage
    • Internet par partage de connexion
    • Utilisation en secours du GPS du téléphone sur le PC par liaison Bluetooth

Conclusion : En 10 ans finalement bien peu de problème avec cette électronique. C’est pour moi le minimum mais suffisant pour naviguer en sécurité. Au niveau énergie seul le PC est un peu gourmand. Bien régler sa mise en veille. L’histoire d’installer un multiplexeur pour avoir les infos vent et autres sur le PC me semble superflu et cela occupe de la place sur l’écran. Pour les passages délicats : mon écran à la TAC est visible de la barre, sinon le smartphone.

Voiles et gréement

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Voiles

A l’origine (2006) j’avais le jeu de voiles « standard » (dacron coupe droite) livré par le chantier. Soit un génois sur enrouleur, une trinquette également sur enrouleur et une GV entièrement lattée. Le tout de marque Elström. Après quelques « retouches » faites sous garantie je dois dire que, malgré la mauvaise réputation, elles sont (étaient) pas trop mauvaises.

La GV est encore en service actuellement (2006 donc dans sa 11ème saison). Le génois et la trinquette ont été changés en 2015 cause avarie au port à Macinaggio en Corse dans un énorme coup de vent d’EST. Le génois est maintenant un Véga Voiles en DCX et coupe tri-radiale. Cela apporte un plus appréciable dans le petit temps.

Un spi assy d’environ 95 m2 amuré sur la delphinière et dans une chaussette (Sail concept) voile amusante mais trop instable lorsque la mer est agitée.

J’ai ensuite acheté un spi symétrique d’occasion. C’est un spi lourd de Figaro 2 (North). Il est beaucoup plus tolérant. J’avais déjà le tangon car il est aussi parfois bien utile de tangonner le génois.

Gréement

Les enrouleurs sont de marque Facnor. C’est pas le pied ! : sous garantie l’émerillon a été changé car c’était dur dur à enrouler… guère mieux après. Le guindant du génois était trop court, problème d’enroulement de la drisse autour de l’étai… un filoir a été posé sur le mat, mais n’a pas résisté. J’ai maintenant mis une petite estrope au point d’amure. Le cheminement des bosses n’était pas terrible (filoir  en plastique…) poulie Lewmar « bas de gamme ». Remplacés par des poulie de chandelier Wichard et une poulie à billes; c’est un peu mieux.

Reste que pour rouler le génois (avec 25 nds de vent) il faut abattre jusqu’au vent arrière : Ce n’est pas trop sécurisant.

En cas de navigation sous génois seul, on n’a plus le dévent de la GV.

La trinquette est l’arme fatale au dessus de 25 nds de vent au près. Il y a alors 2 « fausses » bastaques à installer. J’ai là aussi modifié l’accastillage d’origine de piètre qualité.

La GV est d’origine avec 3 ris : il sont tous entièrement au pied de mat. Les RM étaient ainsi conçu pas de retour de drisse au cockpit.
Personnellement je préfère passer quelques minutes au pied de mat que de galérer avec des ris « automatique ». Le bateau n’a pas été conçu pour renvoyer drisses et bosses et l’AR. Le mat devant le roof n’arrange pas les choses…

C’est possible cependant à installer mais avec du matériel au top et une capote adaptée. On verra avec l’âge ….

Le gréement est du Zspar : ne brille pas par sa conception, mais a le mérite d’être costaud. RAS après 10 ans. C’est un gréement à fente avec les barres de flèche du haut plus longues que les basses. (Permet de repérer de loin son bateau…)

Pour ses bons conseils et interventions je ne peux que conseiller Manfred Gréement system au Crouesty. Un pro qui vous réconcilie avec le monde du nautisme…

Conclusions:

Pour un bateau vendu pour « aller plus loin » l’accastillage d’origine n’est pas adapté. C’est du « bas de gamme ». Les fixations sur le pont sont aussi « limites ». (Je parle pour mon RM 1050 de 2006).

J’ai repris beaucoup de choses : Tous les détails sont sur le site de l’AvRM je ne vais pas les reprendre ici !

 

Confort à bord