Au gré des aspirations et inspirations des invités du bord qui se sont succédés, nous avons égrené, avec bonheur, les îles et cotes de la baie de Naples, sous différents vents variés et la plupart du temps bien complaisants : Capri rime plus avec harmonie qu’avec « fini » déployant des ruelles toutes paisibles entre des villas à colonnades blanches et des pergolas, ou l’on s’abandonne à être poursuivi par des « profumi » d’orangers du Mexique, fleurs de citronniers et jasmins jusqu’aux à-pics vertigineux des falaises.

 

Le mouillage à Marina Piccola est grandiose, gonflé, ( mais on a osé ! ) par vent de Nord jusqu’à Est c’est bon, d’autant que le prix de la nuitée au Port à Marina Grande dans les remous incessants des ferry et autres bateaux pour les promenades est assez décourageant !  Par vent de sud on peut mouiller aussi plus en retrait du port vers la petite plage bordée d’un enrochement, ce qu’on a fait aussi.

Si l’on sait s’éloigner des hordes de touristes et des boutiques de luxe, Capri reste so « mythique » !

 

 

Procida  est la « prefered » des équipiers : authentique, simple, avec ses petites maisons de couleur empilées au dessus des ports, plages, poissonneries à profusion et habitants toujours accueillants.

 

 

 

Ischia vaut le détour, surtout quand on a lu « Elena Ferrante », et réserve de bonnes surprises de bains dans ses sources d’eaux chaudes à Sorgeto, au si merveilleux jardin de Mortella pétillant de fleurs et d’arbustes, pour certains rares et originaux, les bons moments, apéros et gelatis au port de Forio, et prés du Castello; mais plus urbanisée, elle perd quelquefois de ses attraits. Enfin, Sorrento est très Riviera Italienne à souhait dans la pure imagerie que l’on s’en fait  !