Si loin, si proche….
Qui visite Pompéi et Herculanum,
et, a la fibre un tant soit peu humanoïde,
ne peut qu’être sujet à une étrange onde émotionnelle, en parcourant ces rues, franchissant ces seuils, pénétrant ces maisons que l’imagination restitue dans leur quotidien. Il se produit comme une bascule du temps qui efface 2000 ans d’écart et nous ramène à ces femmes, hommes, dont toutes les façons de vivre, l’intimité, les sentiments peints et sculptés, les désirs, se révèlent si fascinement actuels, si totalement nôtres encore.

Si loin, si proche, et déjà : l’eau courante, la convivialité animée des tavernes appelées thermopoliums, les instruments chirurgicaux, obstétricaux, dentaires, les thermes si sophistiqués, les mosaïques sublimes en décorations graphiques des pavements et murs, la culture culinaire, la cocotte minute !, et tous les raffinements de l’art de vivre et de celui d’aimer.

Grace au petit Port de Torre Del Greco, folklorique mais sûr, et peu onéreux, les journées visites ont pu se succéder en toute quiétude, réservant la visite du signorissime Vésuvio pour la fin du séjour napolitain….et du prochain article !