Sous un gentil vent de travers on pousse jusqu’à la pointe : bingo ! on tombe en pleine préparation de la fête des cerfs volants à San Vito Lo Capo. La totalité de l’espèce humaine présente, toutes générations confondues, a le nez au ciel à scruter formes et couleurs, et ça sent l’insouciance et la joie de l’enfance !

Puis, comme prévu, on laisse Salouti se délasser les quilles une petite semaine au port de Terrasini prés de l’aéroport de Palerme pour partir découvrir la Sicile intérieure.
Avanti avec la maquina louée, pas franchement italienne… c’est une Skoda !!. Mes rêves secrets de fiat 500 remisés, nous voilà partis : à nous la Sicile, toute la Sicile, du centre, hellénique, baroque, africaine  ! le parcours est fait et les airbnb réservés.

En dépit de quelques suées, alarmes et imprécations pas toutes transposables, sur l’alliage subtil des indications de situation des chambres d’hôtes et du GPS ! d’un goût semblable à certaines prévisions météos, nous sommes conquis par la Sicile : magique de milles paysages, si variés, si changeants ; riche de milles et cents siècles. Nous nous remplissons les yeux de ses temples à Agrigente, de ses mosaïques à Piazza Armerina, de son théâtre romain à Taormina, et de tout ce qui fait l’Italie, les ruelles aux balcons délicatement forgés, linge et fleurs au vent pleins de vie du sud, et puis les incontournables et innombrables églises, fébrilement baroques pour la plupart, dont le charme ne cesse pas une fois les lourdes portes refermées.

Sans dédaigner les Dieux païens : Jean Mi qui pensait s’être définitivement sorti des Dieux de tous poils, romains et grecs, revient à ses fondamentaux !!, mais de bonne composition, ( si, si c’est possible !) et bon élève il révise sérieusement sa mythologique !