Une des conquêtes de l’homme est la station debout.
Pour le paddle, c’est précisément le principe : se tenir droit dessus, avec si possible l’air dégagé et  serein, comme si ça allait de soi, tout en pagayant nonchalamment; le regard absorbé par le spectacle maritime ou une rêverie intérieure. Tel est l’exemple renvoyé par « ceussent » qui savent en faire, et tel fut mon but affiché quand j’embarquais à bord le beau paddle gonflable offert pour mon départ par les gentils collègues et les greffe et personnel du Palais.

Le premier essai à Positano, sur la cote amalfitaine fut à l’image de ce qui se passe quand on visionne un clip de montage d’un équipement, ou tout sourire dehors, la jolie démonstratrice y arrive tout parfaitement du premier coup, tandis que toi, ça se compte en dixième de secondes le temps que tu parviens à tenir en l’air, avec l’élégance d’une grenouille cocaïnomane, tu arrives péniblement à te redresser ( un peu)….et tu dégages prestissimo !!
Finalement, à ce premier essai j’ai fini assise en amazone, canotant en disant : « c’est super comme ça aussi » …….genre…. ! Chance, la plage était déserte !

 

 

Grâce au renfort de l’ami André et del capitano, leurs encouragements, les rires et leurs splashs aussi spectaculaires que solidaires, on s’y remet à Villasinius au sud Sardaigne, dans une belle anse et plage toute calme, et alors, là miracle, ça marche ! et même de mieux en mieux les essais suivants, avec le plaisir de partager le paddle avec tous ceux qui viennent à bord et l’adopte avec brio ( si si toi aussi Jérôme !!)