On a beau chercher à tout vérifier avant le départ…

J’avais pourtant démonté le barbotin, graissé l’ensemble mais oublié de tester le bon fonctionnement. Et nous voilà à l’arrivée à Elbe dans les rafales à 25 nœuds avec un guindeau qui ne veut rien savoir !

On se débrouille à mouiller et une plongée dans la baille pour chercher la panne. Rapidement je comprends que c’est le relais qui ne marche plus. Démontage et tests confirment la panne.

Pour utiliser le guindeau il suffit de faire se toucher les gros câbles qui vont au guindeau. Un pour la montée, l’autre descente. Étincelles garanties mais rien de méchant.

Le lendemain à Porto Azzuro on mouille devant un vaste et beau chantier, gros bateaux et engins de manutentions… Pascale maitrise les mots « La bobina del argano ».

Vaste bureaux, hall d’accueil avec 2 secrétaires, corsage avec logo du chantier… mais pas de bobina…

C’est à Porto Ercole sur le « continent » petit port de pêche, que nous allons trouver. Là aussi un chantier mais pas du tout le même genre, style on répare du chalutier… Des gens adorables qui se mettent à trois pour nous indiquer l’établissement…

A quelques centaines de mètres nous découvrons un VRAI magasin comme nous n’en n’avons plus en France. Une petite mais bien remplie caverne d’Ali Baba. Un stock pas possible. Notre vendeur nous demande quelques minutes, sort du magasin, suspense.. et revient avec la bobina ! on trouve également les contacteurs à pied…

Nous récompensons nos guides avec une bouteille de muscat pétillant de Corse (on en a plein les cales cela aide à négocier les prix des ports…)

Le lendemain matin tout marche parfaitement.