Avec des escales d’un jour ou deux, au gré des envies et visites à Positano, Amalfi, avec petits mouillages ou prises de bouées sournoises mais efficaces  ! à la nuit tombante dans des ports en sommeil touristique, la cote amalfitaine a déroulé plaisamment ses villages agrippés aux montagnes descendants en cascade jusqu’à la mer.

Puis, la cote plus douce, d’une beauté sauvage insoupçonnée du Parc del Cilento… jusqu’à l’arrivée par mer formée et belle houle à Scario, petit port, façon carte postale idyllique « sous le soleil exactement », bien protégé et accueillant.

Puis la Calabre, ou on a attendu le passage du coup de vent, à Tropéa-coup de coeur, tant pour la bonne escale technique (lavanderia, douches !) que pour le site, la ville étant assise sur un promontoire rocheux, drapée dans la dignité baroque de ses églises muliples et de sa gloire passée, manifestement certaine, à juste titre, du charme opéré par le bleu éternel, d’indigo à turquoise, de sa mer et de ses plages partout alentours.

Enfin, les îles éoliennes semblent s’affranchir un peu des colères de leur illustre dénominateur, et on met cap sur Vulcano, mais Salouti l’atteindra-t-il ? ou l’imprévu, l’aléa maritime, les caprices du Dieu d’ici auront-ils raison de lui ? comme il le firent pour Ulysse, coutumier et victime de ces parages, redoutablement dénommés  » Triangle des Eoliennes » dans le guide nautique du bord ?
A l’approche, se lève, en effet, une brume diaphane et ouatée rendant diffuses, voire invisibles, les hautes îles que l’on devrait pourtant voir et le vent n’est plus qu’un souffle … la suite
…en lisant le prochain article de Salouti !